A D A Une pâle lueur tombait d'une pâle fenêtre D J'avais les yeux d'une couleur facile à reconnaître F#m E D Celle de ces wagons éteints sur les voies de garage A E D A Entrez, dit-elle et venez vous abriter de l'orage A D A J'avais traversé les débris de nos nuits féériques D Trébuché sur nos éboulis, sur nos dégâts magnifiques F#m E D Avec encore sur le front son tendre tatouage A E D A Entrez, dit-elle et venez vous abriter de l'orage A D A Je parlais du vent sur un lac et d'une voile blanche D Des caresses que ses cheveux recouvrent en avalanche F#m E D Du ticket pour l'éternité perdu dans le naufrage A E D A Entrez, dit-elle et venez vous abriter de l'orage A D A Je demandais est-ce que plus tard tout redevient solide ? D Est-ce qu'on peut exister longtemps suspendu dans le vide F#m E D Dans ce vertige continu, cet arrêt sur image ? A E D A Entrez, dit-elle et venez vous abriter de l'orage A D A Vous aurez d'autres aujourd'huis, d'autres heures de peine D A la longue on se reconstruit sur des choses certaines F#m E D Le printemps après l'incendie, la planche qui surnage A E D A Entrez, dit-elle et venez vous abriter de l'orage A D A Une pâle lueur tombait d'une pâle fenêtre D J'avais les yeux d'une couleur facile à reconnaître F#m E D Celle de ces wagons éteints sur les voies de garage A E D A Entrez, dit-elle et venez vous abriter de l'orage